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MLK et le racisme

Le Dr. Martin Luther King Jr. a inspiré le Mouvement des Droits Civiques (Civil Rights Movement) dont le but était de mettre un terme au racisme aux Etats-Unis.

Découvre les convictions profondes qui ont donné naissance à sa vision et à son rêve.

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La persistance du racisme aux Etats-Unis reste un défi sérieux pour toute personne qui voudrait vivre les valeurs les plus chères de MLK – la liberté et la justice pour tous.

Des incidents incessants, attisant les tensions raciales, nous rappellent que la haine et l’animosité sont encore courantes. La suspicion se cache tout près de la surface. Les événements d’actualité nous rappellent, de façon répétitive, la nature ténue et fragile de l’harmonie raciale un peu partout dans le monde.

La trêve semble effectivement difficile à vivre.

De nombreuses décennies se sont écoulées depuis la marche de 1963 à Washington où le discours de MLK « je fais un rêve » a été prononcé. Pourtant, personne n’a pleinement vécu la vision du Dr. King d’une terre où chacun serait jugé en fonction de ce qu’il a fait plutôt qu’en fonction de la couleur de sa peau.

Les tensions continuent et nous entendons régulièrement parler de nouveaux incidents où la race est présentée comme le facteur déclenchant et qui peuvent même aboutir à des vives manifestations comme en juin 2020.

Aujourd’hui, bien que les choses soient différentes de ce qu’elles ont été dans le passé, des questions demeurent. Pourquoi est-il si difficile pour nous d’embrasser et de vivre le rêve du Dr. King ?

Comment le rêve de Martin Luther King de mettre fin au racisme en Amérique peut-il devenir réalité ?

Dans le sillage du Mouvement des Droits Civiques dans lequel le Dr. King a joué un rôle crucial, il y a eu tout un flot de programmes sociaux cherchant à s’attaquer aux causes et aux conséquences du racisme.
L’éducation culturelle, le dialogue interculturel, et le multiculturalisme actuel se réfèrent tous au Mouvement des Droits Civiques pour établir leur légitimité.

Pour plusieurs groupes, opérant sous l’égide des Droits Civiques, une chose est devenue claire : ce qui est considéré comme bon par un groupe est souvent considéré comme mauvais par un autre. Au lieu de servir à travailler sur les différences, la tolérance est présentée comme la seule réponse possible à la coexistence des différentes tendances qui ont émergé.

Pourquoi la tolérance est-elle insuffisante ?

La tolérance n’a aucun pouvoir de cohésion ni de guérison sur la société. Elle conduit plus à l’indifférence qu’à la compréhension. La tolérance permet aux gouffres qui nous séparent de rester en place. En fait, il y a peu dans le concept de tolérance pour nous arracher à l’isolement racial.

La tolérance entraîne implicitement un relativisme moral. Qui doit dire ce qui est bien et ce qui est mal ?

La tolérance entraîne implicitement un relativisme moral. Qui doit dire ce qui est bien et ce qui est mal ? Le relativisme moral suggère qu’il n’y a pas d’absolus par rapport auxquels nous puissions tous être tenus responsables. Ce concept est donc très éloigné de la pensée de Martin Luther King. Dans l’un de ses ouvrages, le Dr . King fait, en effet, les déclarations suivantes :

« Au centre de la foi chrétienne, il y a l’affirmation qu’il y a un Dieu dans l’univers qui est le fondement et l’essence de toute réalité. Un être d’amour infini et d’une puissance sans limites. Dieu est le créateur, le soutien et le garant des valeurs… Contrairement au relativisme éthique, le christianisme établit un système de valeurs morales absolues et affirme que Dieu a placé dans la structure même de cet univers certains principes moraux qui sont fixes et immuables.

Le cœur de la vision de Martin Luther King

Le Dr. King n’a pas parlé de tolérance. Son idéal était l’amour.

« La haine ne peut pas chasser la haine, seul l’amour peut le faire. » (La force d’aimer, p. 51)

Pourtant, dans les discussions actuelles sur les relations interraciales, le mot amour est rarement mentionné. Le Dr. King a pourtant insisté sur le fait que l’amour était la valeur dominante ou critique par laquelle nous pouvions surmonter les conflits raciaux.

L’amour dont il parlait était un amour biblique, inconditionnel, désintéressé et cherchant le bien absolu de l’autre partie. Ce genre d’amour est un amour difficile qui confronte le mal et l’injustice à la vérité – la vérité absolue décrétée par un Dieu tout puissant et permettant à l’individu d’aimer son ennemi.

Le rêve de Martin Luther King

Pour Martin Luther King ce rêve ne pouvait commencer qu’avec Dieu. Car sans Dieu, il n’y a pas de vérité transcendante absolue sur laquelle baser un appel à la justice. Il n’y a pas non plus de source où puiser la force d’aimer dont il a été parlé plus haut.

Un certain scepticisme à l’égard de ce point de vue est compréhensible. Trop souvent, ceux qui prétendent être chrétiens ne réussissent pas à vivre conformément aux enseignements clairs des Ecritures chrétiennes. Ces échecs ont souvent été liés à des problèmes interraciaux.

Les échecs de ceux qui se disent chrétiens

Il ressort clairement de la Bible – et le Dr. King l’a affirmé aussi – que l’Eglise devrait assurer un leadership spirituel et moral dans la société.
Cependant, quand nous observons l’histoire de l’Eglise, de nombreuses branches de celle-ci ont été passives, voire rétrogrades, en matière de racisme. Même aujourd’hui, l’Eglise parle rarement d’une seule voix des problèmes qui se font jour.

Un exemple typique dans le domaine de la politique américaine: le clergé afro-américain a tendance à s’aligner sur les candidats démocrates, tandis que de nombreux pasteurs blancs s’alignent sur les républicains, ce qui a amené le Dr. King à demander aux gens de ne pas rejeter le christianisme sur la base de ces contradictions.

Le Dr. King a vécu à une époque où la direction par l’Eglise de la lutte contre le racisme était encore moins crédible qu’aujourd’hui. Il a fort bien compris qu’il y avait trop souvent une différence entre ce que le christianisme enseignait dans la Bible et les pratiques observées autour de lui.

L’appel de Martin Luther King à une véritable relation avec Dieu

Sa vie a été consacrée à lancer le défi à l’Amérique de vivre conformément aux absolus moraux de la Bible. Il appelait de façon répétée les hommes et les femmes à entrer dans une relation personnelle avec Dieu qui transcendait ce qui pouvait être vu et ce qui était vécu.

Voici ce que le Dr. King disait à l’homme ou à la femme qui prétend que Dieu n’est pas nécessaire ou pertinent pour notre vie chrétienne.

« Parfois, nous pouvons penser que nous n’avons pas besoin de Dieu, mais le jour où les tempêtes de la déception font rage, les vents du désastre soufflent et les raz-de-marée du chagrin battent contre nos vies, si nous n’avons pas une foi profonde et persévérante, nos vies seront réduites à néant émotionnellement. »

« S’il y a tant de frustrations dans le monde, c’est parce que nous nous sommes appuyés sur des dieux plutôt que sur Dieu. Nous nous sommes agenouillés devant le dieu de la science pour constater qu’il nous a donné la bombe atomique, produisant des peurs et des angoisses que la science ne pourra jamais corriger. »

« Nous n’avons adoré le dieu du plaisir que pour découvrir que les sensations fortes sont de courte durée. Nous nous sommes prosternés devant le dieu de l’argent seulement pour apprendre qu’il y a des choses comme l’amour et l’amitié que l’argent ne peut pas acheter, et que dans un monde de dépressions économiques, de cracks boursiers et de mauvais placements , l’argent est une divinité peu fiable. »

« Ces dieux transitoires ne sont pas en mesure de nous sauver ni d’apporter le bonheur au cœur humain. Seul Dieu en est capable. C’est la foi en lui que nous devons redécouvrir. Avec cette foi, nous pouvons transformer des vallées sombres et désolées en chemins ensoleillés, et apporter une nouvelle lumière dans les cavernes obscures du pessimisme. » (La force d’aimer – page 51)

Est- il possible de mettre fin au racisme en Amérique et dans le monde?

Es-tu découragé de ne pas pouvoir surmonter le racisme qui imprègne cette humanité ? Ou es-tu frustré par ton incapacité à aimer d’autres personnes différentes de toi ? Pour Martin Luther King, la foi en Jésus est l’antidote pour ces deux maux.

Le mal ne peut être chassé par l’homme lui-même ni par un Dieu dictatorial qui envahirait nos vies, mais nécessite que nous ouvrions volontairement la porte de nos vies et invitions le Christ à entrer.
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un écoute ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)
« Dieu est trop plein de tact pour forcer la porte, mais lorsque nous l’ouvrons dans une démarche de foi, une confrontation divine et humaine transforme nos vies ruinées par le péché en personnalités rayonnantes. »
(La force d’aimer – page 126)

Qu’est ce qui peut changer le cœur du racisme ?

Une relation avec Dieu nous donne le pouvoir de surmonter le péché avec lequel nous luttons, y compris le péché de racisme. Le racisme n’est pas seulement une barrière entre les gens, mais une offense à Dieu. La raison pour laquelle le Dr. King pouvait recommander le Christ comme solution au problème du racisme est la mort de Jésus sur la croix par laquelle il a payé le prix pour tous nos péchés. Il est ensuite ressuscité des morts et nous offre maintenant le pardon de Dieu et la possibilité de vivre en nouveauté de vie. Le Dr. King l’a exprimé ainsi :

« L’homme est un pécheur qui a besoin de la grâce pardonnante de Dieu. Ce n’est pas du pessimisme mortel, c’est du réalisme chrétien. » (La force d’aimer – page 51)

Notre besoin de Jésus est vraiment le grand égalisateur des races. Nous sommes tous des pécheurs qui ont besoin d’un Sauveur. Nous sommes tous devant Dieu, non sur la base de la supériorité d’une race sur une autre, moralement, culturellement, financièrement, politiquement ou de toute autre manière. Toutes les races du monde, toutes les cultures du monde ont besoin du même Sauveur : son nom est Jésus.

Ce que Martin Luther King a décrit comme notre besoin d’une confrontation entre Dieu et l’homme nous est offert à l’initiative de Dieu. Nous devons placer notre foi en ce que Jésus a fait pour payer pour notre propre péché en l’invitant à entrer dans notre vie « lorsque nous ouvrons la porte et invitons Dieu par le Christ à entrer ».

Le mal peut être chassé non par l’homme lui-même ni par un Dieu dictatorial qui envahirait nos vies, mais lorsque nous ouvrons la porte et invitons Dieu par le Christ à entrer. —MLK

Les paroles du Dr. King sonnent toujours aussi vrai aujourd’hui. Nous pouvons donner une nouvelle vie à son rêve en suivant son chemin. Notre chemin peut ne pas conduire au martyre par la balle d’un assassin comme cela a été le cas pour lui, mais il conduit à mourir à nos voies égoïstes et à notre autosuffisance. Une telle foi n’est pas un vague exercice religieux, mais une poursuite courageuse de ce qui est finalement bon, juste et vrai.

« Dans sa magnanimité, Dieu propose de faire gratuitement pour nous ce que nous ne pouvons pas faire pour nous-mêmes. La foi est notre acceptation humble et ouverte de ce cadeau. Ainsi, par la foi, nous sommes sauvés, et Dieu opère des changements inouïs en nous et dans notre vie sociale. » (La force d’aimer – page 51)

« Le rêve » commence avec Dieu tel que révélé par son Fils Jésus-Christ. Grâce à une relation personnelle avec lui, nous pouvons être des agents de guérison dans un monde malade de conflits raciaux et ethniques.

Pourrais-tu considérer sérieusement la possibilité de placer ta foi en Christ comme l’a fait le Dr. Martin Luther King Jr. ?

Dieu nous offre cette relation avec lui, et nous pouvons répondre simplement :

« Jésus, je t’invite à entrer dans ma vie, à pardonner mon péché, à me donner une nouvelle relation avec toi. Apporte dans mon cœur ton amour et la capacité d’aimer les autres. Merci de transformer ma vie maintenant. »

Si tu as confié la direction de ta vie à Jésus-Christ, prie pour une foi qui change la vie et pour une dépendance croissante vis-à-vis de Dieu. Lui seul peut apporter dans nos cœurs son amour surnaturel et la capacité d’aimer les autres.

Dieu transforme nos vies, et nous avons le potentiel d’incarner ce dont Martin Luther King rêvait : la fin du racisme dans le monde.

◼ Charles GILMER

 Je viens de recevoir Jésus dans ma vie (voici quelques renseignements utiles)…
 Je voudrais peut-être demander à Jésus d’entrer dans ma vie. Expliquez-moi cela plus en détail, s’il vous plait.
 J'ai une question…

Charles GILMER est le fondateur d’une aumônerie universitaire partenaire de CRU. Il a parlé sur des campus aux Etats-Unis et en Afrique à propos des relations raciales, de la mission et de la foi chrétienne.
Il est diplômé de l’Université de Pennsylvanie et a reçu un Doctorat en Théologie du « Carver Bible College ». Charles et son épouse Rébecca, étudient actuellement au Séminaire Théologique de Princeton. Ils ont six enfants et sept petits enfants.


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