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Pourquoi aider les autres ?

Qu’est-ce qui nous pousse à nous intéresser aux autres, à faire des sacrifices, à aider ?

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Par Perry Marshall

Considérons ces gros titres assez communs :

« Une enfant de 11 ans kidnappée en Inde et forcée à l’esclavage sexuel »

« Un sans-abri qui avait seulement 5€ est agressé, volé et battu à mort. »

« Un PDG américain déclare son entreprise en faillite mais part avec des millions de dollars de bonus »

« En Afrique, des gens meurent de faim alors qu’il y a de la nourriture disponible à moins d’un kilomètre, dans un entrepôt bloqué par un gouvernement corrompu. »

Ce sont des choses difficiles à lire. Nous voulons que les gens soient bien traités. Nous voulons que l’humanité soit juste, qu’elle éprouve de la compassion.

Mais pourquoi désirons-nous cela ?

Qu’en est-il de la loi de la jungle, de la survie du plus fort ? Pourquoi cela nous dérange-t-il que les plus faibles soient exploités, maltraités, qu’on leur fasse du mal ? Si la norme était que le plus fort gagne contre le plus faible, cela devrait être acceptable pour nous.

Mais nous ne l’acceptons pas. La "survie du plus fort" va en fait contre notre conscience. Nous ne croyons pas qu’une personne devrait être victimisée, juste parce qu’une personne plus forte peut le faire.

Notre compassion

Il existe une nature humaine, un cœur de compassion, qui va à contre-courant du processus normal d’évolution. Quand bien même quelque chose serait pour notre propre bénéfice et bon pour notre survie, bizarrement, nous ne le recherchons pas. Nous pouvons même désirer le contraire.

Nous pouvons, au détriment de notre propre sécurité, sortir une victime d’un accident de la route hors de sa voiture en flammes. Nous pouvons aller dans un autre pays pour sauver des filles de l’esclavage sexuel. Nous pouvons rejoindre des ONG humanitaires dans des pays connus pour les kidnappings et les meurtres de la part des rebelles.

Pourquoi le ferions-nous ? Pourquoi aider les autres nous donne-t-il un sentiment d’accomplissement, même si nous pourrions y laisser la vie ?

Serait-ce pour la raison que donne l’Archevêque Desmond Tutu d’Afrique du Sud ? Il affirme que nous avons été créés pour la "bonté" :

« C’est assez surprenant, merveilleux, que dans un monde aussi cynique et endurci que le nôtre, ceux que nous admirons le plus et même révérons, ne sont pas ceux que l’on pourrait penser. [Ce ne sont pas] les machos, les agressifs, ou même ceux qui réussissent. Non, étonnamment, ce sont ceux comme Mère Teresa, le Dalaï Lama, Gandhi, Nelson Mandela.

Pourquoi révérons-nous ces personnes ? Pourquoi ?

C’est parce qu’elles sont bonnes, et nos cœurs se réjouissent, exultent en leur présence. Elles nous font nous sentir bien d’être humains.

Et parce que nous (chacun de nous) avons été faits pour la bonté. Nous avons été faits pour Dieu, pour rire, nous avons été faits pour la douceur, pour être attentionnés, pour partager, pour la compassion1. »

Créés pour la compassion ?

Est-ce vrai ? Dieu, la source de nos vies, dit "oui". Dans sa prévoyance et dans un but, Dieu nous a en effet créés pour la bonté.

« Car nous sommes son ouvrage, ayant été crées en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions2. »

« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu3. »

Il y a des matérialistes qui essayent de nous convaincre que nous n’avons pas de conscience et que nous ne sommes pas attirés par la bonté. Pour eux, nous sommes simplement guidés par des décharges chimiques, préprogrammés par le développement évolutionnaire. Ils disent que nous avons un cerveau, mais pas d’esprit. Un corps, mais pas d’âme. Certains disent qu’en tant qu’objets physiques et matériels, il ne faut pas nous demander de faire plus que ce qui relève de notre propre intérêt. Nous ne sommes pas plus que des animaux évolués.

Mais ces mêmes matérialistes se contredisent. Ils disent que nous n’avons pas de libre-arbitre, pas de conscience, mais ensuite ils nous demandent de faire des choix moraux. Par exemple, ils nous demandent de protéger l’environnement et de ne plus utiliser de sac plastiques, de ne pas gaspiller l’eau, de ne pas brûler des combustibles qui polluent l’air. Comment peuvent-ils demander de tels sacrifices ?

Si nous sommes programmés pour vaincre les autres, pourquoi nous sacrifier ?

L’auteur Dinesh D’Souza pose cette question à propos de nos motivations intérieures :

« … l’évolution peut très bien expliquer pourquoi nous sommes des animaux égoïstes, mais c’est beaucoup plus dur d’expliquer pourquoi nous sentons que nous ne devrions pas être égoïstes4. »

Notre appel à la compassion est intégré dans notre ADN

Dieu nous a créés avec ce souci des autres.

« Qui d’entre vous n’a jamais ressenti, quand vous avez fait quelque chose de bien gratuitement, quand vous avez été gentil envers quelqu’un alors que ce n’était pas nécessaire, vous avez cette chaleur merveilleuse à l’intérieur. Vous vous sentez vraiment bien.

[Et] quand vous avez fait quelque chose de mal, votre corps vous le dit. Vous le sentez dans vos tripes. La colère, le ressentiment vous affectent… Votre pression artérielle s’élève, parce que notre nature est d’être bons. Nous avons été crées pour cela5. »

Voulez-vous voir de bonnes actions envers les pauvres, au lieu des abus ? Voulez-vous voir la paix, la miséricorde ? C’est exactement ce que Dieu veut que nous recherchions. Jésus a promis : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !6 »

Oui, soyons honnêtes. En tant qu’humains, nous sommes aussi capables d’égoïsme, d’envie, de meurtre. Nous n’avons aucun problème à ignorer les pauvres, la souffrance, les sans-abris. Et c’est là notre dilemme.

« Nous voulons croire en la bonté humaine fondamentale, mais bien trop souvent nos espoirs sont anéantis par des actes égoïstes et violents au sein de notre propre famille humaine. Nous nous accrochons à la promesse de nouvelles découvertes scientifiques pour aider notre monde plein de souffrance, mais nous avons peur que ces découvertes ne soient utilisées de façons qui causent plus de mal que de bien7. »

Le challenge : la compassion ou l’égoïsme ?

Ici réside le problème. Nous avons deux natures en conflit en nous-mêmes. Une partie de nous est très centrée sur soi, concentrée sur ce qui nous profite personnellement, même si c’est au détriment des autres. L’autre part en nous veut sincèrement se sacrifier pour les autres. Nous avons un conflit interne que le règne animal ne connaît pas.

Mais il y a une solution. Notre bonne moitié peut l’emporter. Mais pas par nos propres forces. Il y a un avantage à connaître Dieu. Quand nous vivons son amour, il nous amène au-delà de nos propres limitations humaines. Dieu peut faire en sorte que nous ne soyons plus centrés sur nous-mêmes, et nous faire nous soucier plus profondément des autres.

La Bible dit même : « Nous aimons parce qu’il nous a aimés le premier8. »

Dans les religions islamique, bouddhiste, hindouiste, qui ne mettent pas Jésus au centre de leurs croyances, les croyants reconnaissent quand même que Jésus a vécu la vie à laquelle nous devrions aspirer.

Dans l’évangile de Jean, nous lisons à propos de Jésus : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habitée parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père9. »

« Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont pas de berger10. »

Il nous a créés pour connaître son amour pour nous, et démontrer ce même amour aux autres.

Jésus a dit : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour… C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés11. »

Alors que nous pensons aux pauvres, aux maltraités, à ceux qui sont sans défense… Qu’est-ce que notre compassion peut accomplir pour eux ?

 Comment commencer une relation personnelle avec Dieu ?
 J'ai une question…

Notes de bas de page :
(1) https://spiritize.blogspot.com/2005/12/desmond-tutu.html (2) Ephésiens 2 : 10 (3) Michée 6 : 8 (4) Dinesh D'Souza, Life After Death, Regnery Publishing, Inc., 2009. (5) Archbishop Desmond Tutu, https://www.achievement.org/autodoc/page/tut0bio-1 (6) Matthieu 5: 6-9 (7) Francis Collins, directeur du projet Le Génome Humain, lors d’un discours à un petit déjeuner de prière à la Maison Blanche, le 1er février 2007 (8) 1 Jean 4 : 19 (9) Jean 1 : 14 (10) Matthieu 9 : 35-36 (11) 11 Jean 15 : 9, 12


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